J - 10 --- Cowboy in love

Hier, j'ai parlé de la réputation de violence qui pèse sur le Western, et évoqué comme preuve du contraire qu'on le trouve aussi au rayon Romance. Le Western est un univers rude et sauvage, mais pas forcément un monde de brutes dénué de toute tendresse. 

Comme il existe, de nos jours, un truc nommé Dark Romance, on ne peut jurer que l'emploi de ce type d'univers pour en écrire soit preuve de douceur. Je ne lis pas de Romance, mais l'observation des couvertures proposées sur les sites de premade m'oriente plutôt vers la rudesse bucolique et potentiellement le cavalier solitaire qu'il faut rendre amoureux pour le sortir de sa ferme. 

Ne pas être bouffeuse de guimauve n'est pas une aide, pour décortiquer ce que le western évoqué dans ce genre. Il est toutefois notoire que le cowboy fait partie des fantasmes, et pas que dans les Village People. Les réalisateurs de films se sont donnés bien assez de mal pour que les héros fassent rêver ! Rêver qui, tout de même ? Peut-être plus les gars, pour leur donner envie de ressembler à ces mecs capables de tout surmonter, y compris la solitude. Du moins à l'âge d'or du western, dans les années 50.

Il y a là-dedans, comme un air de bon vieux temps... et en écrivant, je me dis qu'en fait, le rude fermier sous son chapeau est l'opposé total du séduisant milliardaire de la Dark Romance. Frustre, mais authentique ? Solitaire et non captateur ? Bon... je n'y connais rien, alors tant pis. Je laisse à d'autres le soin d'analyser ce qui existe dans le domaine.

Il n'en reste pas moins que la violence extrême n'est pas une absolue nécessité, dans un Western. Elle n'a commencé à s'installer qu'avec les westerns non américains des années 50 et 60. Avant cela, elle était soft au possible (obligatoire en période Hays...).

En fin de compte, que tirer de ça ? 

Je le découvrirai peut-être dans les manuscrits envoyés ou dans les commentaires du blog...

En ce qui me concerne, il en va du rose comme du noir : ils peuvent s'employer à petites touches.